Inspiré par le roman graphique Building Stories de l’illustrateur américain Chris Ware, Philippe Fretz a choisi d’intituler cette exposition Painting Stories. Il y présente différentes séries de peintures récentes qui ont presque toutes pour point commun une structure architecturale simple et ouverte sur trois étages. Le titre renvoie à la peinture narrative chère à l'artiste et joue sur le double-sens du mot anglais stories qui peut également être traduit par étages. Ici, chaque palier reçoit l'une des couleurs primaires, toujours dans le même ordre : cyan au premier niveau, magenta au deuxième, jaune citron au troisième.
A l’origine, ce “bâtiment” fait écho aux trois royaumes de La Divine Comédie de Dante. Ayant passé sept années à peindre autour de ce poème épique du XIIIe siècle, Philippe Fretz reste marqué par son monde symbolique : le froid bleuté de l’Enfer, dont le fond est un lac gelé, les flammes rougeoyantes et purificatrices du Purgatoire et la lumière solaire du Paradis.
De cette structure rayonne une énergie propre et mystérieuse qui pousse le peintre à l’explorer encore et encore.
La spiritualité qui transparaît dans les peintures de l’artiste prend une forme verticale, vibrante, lumineuse, enfouie au cœur de la matière.
La structure à trois étages surgit comme
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Inspiré par le roman graphique Building Stories de l’illustrateur américain Chris Ware, Philippe Fretz a choisi d’intituler cette exposition Painting Stories. Il y présente différentes séries de peintures récentes qui ont presque toutes pour point commun une structure architecturale simple et ouverte sur trois étages. Le titre renvoie à la peinture narrative chère à l'artiste et joue sur le double-sens du mot anglais stories qui peut également être traduit par étages. Ici, chaque palier reçoit l'une des couleurs primaires, toujours dans le même ordre : cyan au premier niveau, magenta au deuxième, jaune citron au troisième.
A l’origine, ce “bâtiment” fait écho aux trois royaumes de La Divine Comédie de Dante. Ayant passé sept années à peindre autour de ce poème épique du XIIIe siècle, Philippe Fretz reste marqué par son monde symbolique : le froid bleuté de l’Enfer, dont le fond est un lac gelé, les flammes rougeoyantes et purificatrices du Purgatoire et la lumière solaire du Paradis.
De cette structure rayonne une énergie propre et mystérieuse qui pousse le peintre à l’explorer encore et encore.
La spiritualité qui transparaît dans les peintures de l’artiste prend une forme verticale, vibrante, lumineuse, enfouie au cœur de la matière.
La structure à trois étages surgit comme un monolithe au milieu du monde visible et suggère une présence invisible qui, comme le formulait Saint Augustin, nous paraît comme “plus intime que l’intime de nous-même et plus élevé que les cimes de nous-même”.
>> VERNISSAGE LE 2 MAI à 18H
L'exposition est ouverte dès le 3 mai, les samedi de 11h à 16h et les jeudi et vendredi de 14h à 18h
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