La première exoplanète autour d’une étoile autre que le Soleil a été découverte en 1995 par Michel Mayor et Didier Queloz, astronomes à l’Université de Genève. Depuis, des milliers d’autres exoplanètes ont été détectées dans notre Galaxie, tant et si bien qu’il est probable que chaque étoile dans le ciel possède un système planétaire. Il est cependant impossible d’obtenir des photographies directes de ces mondes lointains. Trop petites, trop proches de leurs étoiles, et situées à des distances incroyablement grandes, elles ne peuvent être distinguées clairement même par les télescopes les plus puissants. Ainsi, la plupart des représentations d’exoplanètes dans les médias sont des images de synthèse, parfois si réalistes qu’il devient difficile pour le grand public de les différencier d’une véritable photographie.
Cette exposition vise à prendre le contre-pied des représentations trop réalistes en remettant l’imaginaire à l’honneur. Elle s’appuie sur des résultats et projets scientifiques récents, à la pointe de la recherche, en y introduisant une touche de science-fiction, de fantastique, de poésie ou de folie. Le but est de surprendre, d’impliquer le spectateur et de susciter une émotion, tout en levant l’ambiguïté sur la nature de ces images. Chaque affiche est le fruit d’un
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La première exoplanète autour d’une étoile autre que le Soleil a été découverte en 1995 par Michel Mayor et Didier Queloz, astronomes à l’Université de Genève. Depuis, des milliers d’autres exoplanètes ont été détectées dans notre Galaxie, tant et si bien qu’il est probable que chaque étoile dans le ciel possède un système planétaire. Il est cependant impossible d’obtenir des photographies directes de ces mondes lointains. Trop petites, trop proches de leurs étoiles, et situées à des distances incroyablement grandes, elles ne peuvent être distinguées clairement même par les télescopes les plus puissants. Ainsi, la plupart des représentations d’exoplanètes dans les médias sont des images de synthèse, parfois si réalistes qu’il devient difficile pour le grand public de les différencier d’une véritable photographie.
Cette exposition vise à prendre le contre-pied des représentations trop réalistes en remettant l’imaginaire à l’honneur. Elle s’appuie sur des résultats et projets scientifiques récents, à la pointe de la recherche, en y introduisant une touche de science-fiction, de fantastique, de poésie ou de folie. Le but est de surprendre, d’impliquer le spectateur et de susciter une émotion, tout en levant l’ambiguïté sur la nature de ces images. Chaque affiche est le fruit d’un dialogue entre les astronomes du Département d’astronomie de l’Université de Genève et des artistes de bande dessinée (Bajram, Schuiten, Peeters, Manchu, ou étudiant-es de l’ESBDi), qui se sont réuni-es pour imaginer à quoi pourraient ressembler ces mondes lointains, à la croisée des avancées scientifiques récentes et de l’imagination.
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