"Une nuit à Vienne"
F. Schubert – Trio avec piano en mi bémol majeur, opus 100 n°2
A. Schönberg – La Nuit transfigurée, opus 4
Irina Chkourindina, piano
Rachel Kolly et David Castro-Balbi, violons
Darryl Bachmann et Eli Karanfilova, altos
Lionel Cottet et Cyprien Lengagne , violoncelles
Pour ouvrir en majesté la cinquième édition des Schubertiades de Thônex, le public est convié à une immersion au cœur de la nuit viennoise, entre lyrisme romantique et prémices de la modernité. Le Trio avec piano opus 100 n°2 de Franz Schubert débute la soirée. Composé dans les derniers mois de la vie du musicien, ce chef-d’œuvre bouleversant mêle grandeur lyrique et profonde mélancolie. Schubert y déploie toute la richesse expressive de son écriture de musique de chambre, à la croisée des émotions les plus intimes et de l’élan dramatique.
En seconde partie, place à La Nuit transfigurée d’Arnold Schönberg, sextuor à cordes écrit en 1899, alors que le jeune compositeur viennois n’avait que 25 ans. Inspirée d’un poème de Richard Dehmel, cette œuvre intense, où l’on perçoit l’héritage de Brahms et de Wagner, incarne à la fois l’apogée et le crépuscule du romantisme musical. Elle annonce les bouleversements esthétiques à venir, tout en magnifiant les ultimes
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"Une nuit à Vienne"
F. Schubert – Trio avec piano en mi bémol majeur, opus 100 n°2
A. Schönberg – La Nuit transfigurée, opus 4
Irina Chkourindina, piano
Rachel Kolly et David Castro-Balbi, violons
Darryl Bachmann et Eli Karanfilova, altos
Lionel Cottet et Cyprien Lengagne , violoncelles
Pour ouvrir en majesté la cinquième édition des Schubertiades de Thônex, le public est convié à une immersion au cœur de la nuit viennoise, entre lyrisme romantique et prémices de la modernité. Le Trio avec piano opus 100 n°2 de Franz Schubert débute la soirée. Composé dans les derniers mois de la vie du musicien, ce chef-d’œuvre bouleversant mêle grandeur lyrique et profonde mélancolie. Schubert y déploie toute la richesse expressive de son écriture de musique de chambre, à la croisée des émotions les plus intimes et de l’élan dramatique.
En seconde partie, place à La Nuit transfigurée d’Arnold Schönberg, sextuor à cordes écrit en 1899, alors que le jeune compositeur viennois n’avait que 25 ans. Inspirée d’un poème de Richard Dehmel, cette œuvre intense, où l’on perçoit l’héritage de Brahms et de Wagner, incarne à la fois l’apogée et le crépuscule du romantisme musical. Elle annonce les bouleversements esthétiques à venir, tout en magnifiant les ultimes feux d’un siècle finissant. Entre ombre et lumière, cette "nuit à Vienne" promet une expérience sonore profonde et envoûtante, célébrant la richesse d’une tradition musicale en perpétuelle métamorphose.
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